L’anamorphose et les jardins d’Orient ne s’étaient jamais rencontrés. La Sicile et l’anamorphose non plus. C’est désormais chose faite, et de quelle manière ! Après un voyage de plusieurs centaines de kilomètres, le polygone étoilé qui fit les riches heures de l’exposition Jardins d’Orient à l’Institut du Monde Arabe de Paris durant l’été 2016, se retrouve toujours aussi flamboyante au cœur de paysages qui lui ressemblent sans doute davantage !
Le choix de cette figure géométrique à huit branches (symbole du divin, de l’origine et de la perfection) et du carré (symbole terrestre, de la création) comme image reconstituée a étonné plus d’un visiteur parisien. Il continue de fasciner ceux qui, entre palmiers et ciel azur, entrent en contact avec un autre visible. On y retrouve ces immenses pièces de puzzle, les plus lourdes pesant 9 tonnes, ces structures métalliques enjambant le sol, ces collections de plantes sélectionnées une à une et cette magie des formes qui se reconstituent comme par miracle.
Un véritable défi aussi technique que spirituel.